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forum privé, fermé aux inscriptions. l'univers s'inspire des oeuvres the shining et doctor sleep, de stephen king (films et livres). l'adaptation de son univers se base sur les films insidious, ainsi que sur d'autres inspirations diverses. le design a été réalisé par ethereal, et le codage est signé zaja. tous droits réservés.
about › en anglais, le mot shining est parfois employé pour désigner un phénomène paranormal lié en général à la télépathie. comme un étrange état de fulgurance. ainsi, des événements passés peuvent quelquefois laisser des traces et il arrive, semble-t-il, que des personnes ayant un don particulier, celles qui ont justement le shining, puissent les percevoir. (lire le contexte)
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 take the long way around -- (seelinda)

 
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Lucínda
Lucínda
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・Dim 2 Fév - 22:36

@seeley
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Faut se raccrocher à ce qui est important. À ce qui, au fond, traverse n'importe quelle amertume ou hostilité, n'importe quoi que vous ne pouvez pas vous pardonner. Et derrière tout le chagrin et la douleur de votre rupture, y'a l'amitié. Ces années passées avec les autres, avec ceux que vous aimez. Ethan et Julia, qui se sont trouvés. Eux, vont se marier. Eux, méritent leur bonheur. Eux, n'ont pas besoin que vos animosités viennent entacher leur journée. Et tu t'en fais la promesse, que ça ne soit jamais le cas. Votre histoire, c'est pas la leur. Et alors que tu les mentionne, Seeley est d'accord avec toi. Tu le sais, qu'il l'est. Au fond, tu t'en aurais jamais douté. Mais le voir acquiescer te rassure encore plus. Peu importe ce qui se passe entre vous, c'est pas assez fort pour gâcher le reste. « Yeah. I hear everyone's gonna be there. » Y'a une nouvelle douceur dans sa voix, que t'as pas entendue depuis que tu t'es assise là. Et ça te ramène à une époque que tu voudrais jamais oublier, à tes années de pur bonheur avec tous vos amis. Ça te fait sourire, même brièvement, de réaliser que vous serez à nouveau réunis. Que pendant quelques heures, peut-être que vous parviendrez à être comme avant. À rigoler, à discuter. À vous rappeler des bons moments, des bêtises, des éclats de rire, des conneries. Vous, et Zoey. Et la douceur disparaît bien vite, écrasée par l'amertume. Tu n'as pas le droit de ressentir ça. C'est toi, qui va se marier avec un étranger. Mais pourtant, tu peux pas t'en empêcher. What is wrong with us, Seeley ?

Tu le vois dans ses yeux, que t'as ramené la douleur. Que t'as ramené ce qui fait mal, alors que vous auriez pu continuer dans une voie plus saine pour vous deux. Tu veux pas t'engueuler. Tu veux pas vraiment t'en aller, non plus. Mais t'es perdue. Et quand t'es perdue, tu fais n'importe quoi. Right, qu'il marmonne, sifflant entre ses dents. T'as la nausée dans la gorge. Plus le goût de ton café, ou même de ton beignet. Tu veux juste que tout ça disparaisse. Mais tu sais pas comment. Entre tes doigts, y'a juste de la fumée. Pourtant, tu ne te relèves pas. Tu relances la conversation, essayant de paraître nonchalante. Mais quelque chose te raccroche à cette chaise. « No. It's Dalton's gig. » Il te regarde fixement, et t'essaie de le lui rendre. Gorge serrée. « Oh. » « I'm afraid it's gonna get out of hand quickly. » Tu ne peux pas retenir ton sourire - il vient trop vite, et il est trop sincère. Alors il passe sur tes lèvres furtivement, et tu baisses la tête, timide de le dissimuler. « Definitely. » C'est épuisant, d'osciller comme ça entre la douce nostalgie et la brûlure du présent, mais vous avez jamais été doués pour être équilibré. « But if you're doing Julia's, you might want to call him, yeah. » Tu acquiesces pour signaler que t'as bien compris, et l'ombre de ton sourire reste sur tes lèvres. Peut-être que c'est ton cue pour te lever et partir. Mais tu le fais pas. Tu restes là, comme si tu voulais entendre encore un peu sa voix. Le regarder encore un peu, aussi. Sentir ses yeux sur toi.

« I'm really happy for you. » Ton coeur tombe un peu plus bas dans ta poitrine. Se creuse, un peu, alors que tu relèves les yeux vers lui. « For you and Ben. And your wedding. » Ça n'a plus de l'amertume d'il y a quelques minutes. Moins d'hostilité, du moins. Et tu ne sais plus quoi penser. « I mean, as long as you're happy about it, then I am too. I'm a fuckin' moron, I know that, but you deserve all the good life can give you. So, yeah. » Tu fermes un peu les yeux, comme pour parvenir à te recentrer. Sans ça, t'as l'impression que tu perdrais l'équilibre, même si tu peux pas tomber d'où t'es assise. Pourquoi tu m'fais ça, Seeley ? Pourquoi ces montagnes russes, alors que j'ai aucune rambarde à laquelle m'accrocher ? Pas de ceinture de sécurité ? Juste ces sursauts où j'ai l'impression de flotter dans le vide, avant de retomber sur mes pieds ? Doucement, tu rouvres les yeux. La gorge serrée, incapable de vraiment sourire. « Thank you, Seeley. » Le nom que t'avais étrangement envie de prononcer à nouveau, comme pour l'ancrer dans la réalité. « I appreciate it. » Les voeux, l'effort. Tout ça. « You deserve good, too. Even though you're a jerk. » Et y'a un petit sourire qui se creuse au bord de tes lèvres. « And anyway, I'm a jerk, too, so. » Les épaules que tu hausses, juste comme ça.

Et juste comme ça, tu décides de rester. Pas longtemps. Juste un peu. Au moins le temps de vraiment terminer la conversation. Pas de la bâcler, de se dépêcher de filer comme des voleurs. Alors tu poses tes mains sur la table, entourant ta tasse de café. Oubliant le nouveau poids de la bague de fiançailles à ton doigt. « Seriously, how's your family ? I've been wondering about them. Your mom, and... And Sydney, she must be what now, like twenty ? » Tu te surprends à penser à eux de temps en temps. T'espère juste qu'ils vont bien. Si t'as pas eu de nouvelles, t'espère au moins que y'a rien eu de grave. T'espère aussi que Seeley voudra bien t'en parler, malgré tout. Juste une minute ou deux, avant de retourner à la réalité.

(c) doom days

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Seeley
Seeley
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・Jeu 6 Fév - 23:04

( TAKE THE LONG WAY AROUND / JAN. 2020 )
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Pendant un temps, tu te demandes si tu ne ferais pas mieux de partir. T'enfuir tant que tu le peux encore, avant que Lucínda ne dévie tes mots et ne se les plante en plein coeur pour être capable de te les reprocher. J'veux pas que tu t'maries, mais j'peux au moins prétendre que c'est mieux comme ça.
Pour toi, je le ferais sans hésiter.


Mais tu ne pars pas. Tu restes là, planté sur ta chaise à regarder le monde tourner sous les paupières fermées de Lucínda. Dis quelque chose. N'importe quoi. « Thank you, Seeley. » qu'elle articule finalement. Ses yeux sont revenus se poser sur toi, et tu as l'impression qu'ajouté à ses mots, son regard te transperce de part en part. T'aimes être en ses lèvres, juste là. Charge emplie de souvenirs que tu ne t'expliques pas. « I appreciate it. » Tu te penses hocher la tête, mais en vérité tu ne bouges pas. T'as fait ce que tu pouvais. Ça s'arrêtera sûrement là. Mais au moins, t'as été civilisé : Ethan ne pourra pas te le reprocher. « You deserve good, too. Even though you're a jerk. » On dirait que ton corps est retombé au fond de ton siège, à ses derniers mots. Comme si le sourire et la touche d'humour marquaient une trêve dont tu étais capable de supporter l'idée. « And anyway, I'm a jerk, too, so. » T'as un sourire en coin, à ton tour. Baisses les yeux vers ton café, que tu vas finir par laisser refroidir — tu le sais. Mais t'as pas le coeur à répondre à des voeux dont tu ne veux pas. Me parle pas de c'que j'mérite, Lucínda.
On sait bien, toi et moi, que j'l'aurai pas.


Elle décide de rester aussi. Tu le vois à la position de ses épaules, à son dos enfoncé un peu plus dans la chaise, et à ses doigts autour de son café. Elle va faire l'effort que tu n'as pas osé lui demander. Et peut-être que ç'aurait été mieux qu'elle s'en aille maintenant. Peut-être que le temps ne jouerait plus jamais en votre faveur, et que l'époque où les minutes infinies de votre compagnie ne faisaient que renforcer votre relation, était finie. D'instinct, il avait décidé de réfuter la possibilité. Mais savait-on jamais.
« Seriously, how's your family ? I've been wondering about them. Your mom, and... And Sydney, she must be what now, like twenty ? » C'est pas le genre de conversation que tu aurais aimé poursuivre, mais tu sais que c'est la base la plus saine sur laquelle retomber. Ils sont ta vie entière, désormais. « Twenty-one, almost two. » Ton regard s'est enfui, un bref instant, alors que tu cherchais le courage de t'enfoncer dans cette voie. « She's grown up alright. Always the same. » Malgré l'absence de sourire sur tes traits, ton regard s'est adouci. Le reste de ton visage aussi. Sydney réveille ça, chez toi. « Rowena's a mom, now. » Tu ne sais pas pourquoi tu passes à ta soeur. Pour ne pas parler de ta mère, peut-être. Et parce que le gamin occupait ton temps libre, dès qu'elle en avait besoin. « Kid's smart. Savvy, just like her. He recently turned seven. » Parce que Lucínda ne le savait pas, mais les choses avaient continué de s'accumuler après que tu l'aies laissée. Trop, peut-être. « Remus's... Remus. » Tu hausses les épaules, cette fois. Tu ne sais pas quoi rajouter. Peut-être celui qui a le moins changé.

Tu prends une inspiration. Autour de vous, le café est tranquille. L'air semble s'être suspendu, le temps que tu rassembles ton courage pour attaquer le sujet que t'es d'ordinaire pas capable d'aborder. Mais Lucínda y a le droit. Au moins une fois, après toutes ces années. Après seulement tu pourrais te renfermer, si tu le désirais. « My mom was placed in palliative care about two weeks ago. » Le coeur au bord d'exploser. T'es pas capable de gérer la douleur, et tu le sais. Alors tu fais comme si elle n'était pas là. Comme si ça ne te détruisait pas. Mais regarder Lucínda est trop difficile : si elle voyait tes yeux, elle saurait. « She hardly recognizes any of us anymore. » Gorge nouée. Les premiers symptômes étaient apparus rapidement, mais s'étaient étirés avec le temps. Vous aviez réussi à la garder à vos côtés tout ce temps, et tu étais conscient de la chance que vous aviez. Conscient qu'elle s'était battue pour ne pas sombrer. « She has less and less moments of clarity. She mistakes me for my dad, most of the time. » My dead dad. Tu finis par relever le nez vers Lucínda. Prends une longue inspiration. La vérité est là, entre tes doigts. « She's not gonna see another year. » Tes yeux dans les siens. C'est un fait, et vous le savez tous. Les docteurs ont été clairs : à ce stade, tout ce qu'il y a à faire, c'est attendre. Attendre qu'elle lâche prise. Attende qu'elle meure.
Des années que vous vous sauvez d'être orphelins,
Mais cette fois, rien ne pourra déjouer le destin.

« So, yeah. » Tu l'affrontes, Lucínda. Pas comme une ennemie. Plutôt comme une amie. « Everyone's hangin' in though. As always. » That we know how to do. « What about you ? » Changer trop vite de sujet témoigne de la ligne tracée dans tes yeux, que tes lèvres n'osent pas prononcer. S'il te plait, Lu
Ne dis rien.
Ne parle pas de ma mère.
Ne parle pas de ce à quoi on ne peut rien.

Parle-moi de la vie.
Parle-moi de toi.
Parle-moi de tout ce que je manque à tes côtés.

Parle-moi.


PAR SOLDIERS EYES. / @LUCÍNDA
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Lucínda
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・Dim 9 Fév - 18:46

@seeley
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« Twenty-one, almost two. » Et juste comme ça, la conversation est repartie. Quelques déraillements sur la route, quelques obstacles qui t'ont coupé le souffle, mais au final, vous parvenez à revenir sur les rails. Tu sais pas trop quoi en penser, si c'est une bonne chose ou pas, mais ce qui est sûr c'est que ton coeur se porte un peu mieux. La main glacée s'est retirée, et il reste plus qu'à essayer de trouver un rythme à la manière de vous côtoyer. Parce que vous ne l'avez jamais vraiment fait, depuis votre rupture ; vous n'avez jamais su qu'être ensemble, en étant ensemble. Maintenant tout était différent, et tu te prépares à t'adapter. « She's grown up alright. Always the same. » T'as un petit sourire au coin des lèvres, en pensant à la petite soeur de Seeley. Un peu dans la lune, unique en son genre. C'est dingue de se dire qu'elle est adulte, maintenant ; aussi vieille que tu l'étais, quand t'as rencontré Seeley. « Rowena's a mom, now. Kid's smart. Savvy, just like her. He recently turned seven. » T'en es déboussolée, d'apprendre une telle nouvelle. Pourquoi tu l'as pas appris d'une manière ou d'une autre, t'en sais rien. Ça te prend au dépourvu, et tu sais que ça te décroche un peu la mâchoire. Tu te dépêches à baisser les yeux vers ton café, le calcul qui se fait trop vite dans ta tête. Sept ans.
Presque autant de temps, depuis qu'on est séparés.


« Remus's... Remus. » Tu acquiesces, au moins rassurée que tout le monde allait bien. La vie suivait son cours, et comme t'avais continué de vivre, les autres aussi. Tout le monde avait grandi. La maturité, les enfants. Pas tout qui changeait, et pourtant si. « My mom was placed in palliative care about two weeks ago. » Et là, tu sens ton coeur s'enfoncer un peu. Il a gardé les mauvaises nouvelles pour la fin. Tu le lis dans son regard, dans son visage, toute la douleur que ça lui donne. Il ne voulait clairement pas en parler, mais il fait l'effort pour toi. Et ça te chavire le coeur plus que tu ne pourrais l'exprimer. « She hardly recognizes any of us anymore. She has less and less moments of clarity. She mistakes me for my dad, most of the time. » T'as la gorge serrée, et les yeux remplis du chagrin que ça te donne. Une femme tellement douce, qu'elle était. Tu savais qu'elle était malade. Tu n'es, dans le fond, pas surprise que ça se soit dégradé, mais c'est comme si t'avais pas voulu y penser. L'inquiétude aurait été trop difficile à gérer, et voilà que ça te frappe en entier, d'un coup. « She's not gonna see another year. » Il te regarde, à présent. Mais y'a comme un léger brouillard. Une résignation dans son visage, et toi t'as juste envie de le serrer dans tes bras. Le rassurer, comme tu pouvais le faire auparavant. Mais tu peux pas. Cette époque-là, elle est terminée.

Tu trouves pas les mots. Y'a pas de mots à trouver.
Alors tu fais juste le regarder, et tu restes silencieuse. Espérant que dans ton regard, il puisse lire tout ce que t'aimerais lui dire. Tu le connais ; tu sais qu'il voudra plus en parler, maintenant qu'il t'a dit la vérité. Il t'a fait une fleur, t'en es consciente. Alors tu lui rends la pareille, en ne t'éternisant pas sur des excuses qui ne changeraient rien. Mais dans tes yeux, y'a tout. J'suis désolée, Seeley.
J'aurais aimé être là avec toi.
J'suis désolée que ça se termine comme ça.
Ça doit pas être facile à gérer, pour vous tous.
Surtout pour toi.
Combien de poids tu portes tes épaules ?
Trop, je m'en doute.
J'suis là, Seeley.
Je sais que je peux pas,
et que tu veux sûrement pas de moi.
Mais si je peux faire quoi que ce soit, dis-le moi.


Et juste comme ça, le vent tourne. « So, yeah. Everyone's hangin' in though. As always. » Tu acquiesces, cette fois. Le regard éternellement plus doux que t'as eu depuis longtemps. Les Byers, tu les portais près de ton coeur. « I'm so sorry. » C'est tout ce que tu te permets d'articuler, même si tu sais que ça ne vaut absolument rien. La gorge serrée, l'impuissance qui t'écrase soudainement. De pas pouvoir être là pour lui, pour Sydney, pour Rowena, pour Remus. Pour leur mère, bout de femme extraordinaire. « What about you ? » Elle s'y attendait bien, à ce qu'il veuille changer de sujet. Alors elle hoche la tête, comme pour lui montrer qu'elle comprend, et qu'elle ne va pas se battre pour rester dans l'autre sujet. « Everyone's fine, yeah. » Tu acquiesces lentement, avec un petit sourire. Plus poli qu'autre chose, avec la boule dans ta gorge. « My Dad had a little stroke a few years ago, but he fully recovered. He's fine, now. » La petite peur que tu avais eu, de perdre ton père. Ça avait valu un voyage pour les visiter, mais y'avait rien eu à s'alarmer. « Rushdy is... yeah, he's the same too. » Tu hausses les épaules, un peu exaspérée à l'idée de parler de ton frère. Tu sais pas trop si tu devrais parler tu fais qu'il est allé en prison ; t'es pas sûre de vouloir t'aventurer de ce côté. « He's not a cop anymore. He works as a private detective. » Tu préfères rester en surface, mais tu ne le cacheras pas si Seeley te demande. Tu sais que lui, jugera pas ton frère comme le reste du monde pouvait le faire.

« But yeah, it's nice to come and live close to him again. He visited me a lot in Savannah, but when I moved to Chicago it was more difficult, so... » Tu sais que ça fait beaucoup d'informations, mais y'a bien des années qui ont passées. « It was for a job. I stayed there only two years. But it was nice. The city, I mean. The job was bad. » Tu joues avec ta tasse de café du bout des doigts, essayant de ne pas te perdre - et le perdre - dans les informations que tu lui donnes. « The boss was a psychopath. Which is why I was happy to find something else here. » Entre autres choses, bien sûr. Mais ça faisait du bien de changer de boulot, et d'avoir un peu plus de liberté à profiter. Tu inspires lentement, secouant la tête, réalisant soudainement tout ce que tu venais de lui lâcher. « Sorry. That was a lot of information. » Le petit rire nerveux, et la légère appréhension de l'avoir perdu à nouveau. Que ça allait tourner au vinaigre, d'une manière ou d'une autre. Ton coeur qui bats vite, et c'est pas à cause du café, tu le sais.
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Seeley
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・Mar 11 Fév - 0:36

( TAKE THE LONG WAY AROUND / JAN. 2020 )
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« I'm so sorry. » Fallait que ça vienne. Que ça tombe dans la conversation, et que tu ne puisses pas l'éviter. Mais ça signifie le monde, à tes yeux. Tu pensais te trouver coincé, à détester ses excuses et ses bonnes pensées. La vérité, c'est que tu portes seulement le désir de capter une onde positive ou deux. De t'en nourrir, comme tu le pourrais, pour toutes les fois où tu la rejetterais. Elle avait eu le bonheur, Lucínda. Tu n'avais que collectionné les malheurs. Tu ne doutais pas que sa vie ait été compliquée, qu'il y ait eu des bas chez elle aussi, et dans son esprit. Mais tu peux lire dans son attitude et son regard qu'elle est particulièrement sensible à ton malheur. Qu'elle n'a pas l'air d'imaginer ce que tu peux traverser. Qu'elle a peur du jour où ça va lui arriver. Et c'est une bonne nouvelle, n'est-ce pas ?

« Everyone's fine, yeah. » Ça te le confirme, et tu ne t'en trouves pas vexé. Soulagé, que de son côté à elle les choses soient restées dans un ordre apparent. Tu ne lui as jamais souhaité de mal. « My Dad had a little stroke a few years ago, but he fully recovered. He's fine, now. » T'as un froncement de sourcils inquiet, quand elle évoque l'AVC, mais la situation a l'air d'être contrôlée. Peut-être qu'elle imagine mieux, avec ce qui lui est arrivé. « That's great. » « Rushdy is... yeah, he's the same too. He's not a cop anymore. He works as a private detective. » Tu comprends que ça ne servirait à rien de s'attarder sur le sujet. Le frère en freelance — il l'avait toujours été. Tu la laisses continuer. « But yeah, it's nice to come and live close to him again. He visited me a lot in Savannah, but when I moved to Chicago it was more difficult, so... » Le flux d'informations continue de sortir, mais tu ne t'en trouves pas assommé. Tu la connais, Lucínda. Tu te souviens de vos premiers échanges, de la répartie et de la facilité à s'apprendre. De la franchise, de tout ce que vous aviez pu partager sans sourciller. Et on dirait que ça te calme, de l'entendre raconter ainsi ce qu'elle a traversé. Malgré le mauvais boss, la mauvaise job. Tu savais même pas qu'elle avait vécu à Chicago. Et de l'apprendre te fait un pincement au coeur. Te fait réaliser toutes les années que t'as manqué. Tu ne connais plus rien d'elle. Car on a beau se mentir à ce sujet, les gens changent. « Sorry. That was a lot of information. » Elle en a l'air stressée. Comme si à chaque mot qu'elle sortait, elle s'attendait que tu lui sautes à la gorge et que tu ravives la dispute passée. Et tu pourrais. Oh, que tu pourrais. Mais on dirait que de le réaliser t'ôte l'envie de t'exécuter. Elle a peur de toi.
Peur de comment tu pourrais réagir.
Regarde c'que t'as fait.
Regarde l'impression que tu lui as laissée.


« Don't worry. It's not. » On t'a déjà assommé avec bien pire. Et dans ta voix se fait entendre la lassitude de ce rôle que t'avais encore cherché à endosser. T'es le méchant, Seeley. C'est comme ça, et tu le sais. Tu ne fais jamais rien pour t'aider. « Did you meet Ben in Chicago ? Is he a vet too ? » Y a presque plus de rancoeur, à la prononciation du nom. Tu accordes peut-être trop d'importance à cette relation. Mais t'es curieux, faut l'avouer. Curieux du type qui t'a volé Lucínda. Et ta question porte le double-tranchant d'une vérification. Are you still a vet, Lu ? On dirait que tu ne veux pas demander de front, mais que tu poses l'interrogation détournée par sécurité. Plus certain de tout ce qui avait pu changer, pendant les années où vous vous étiez tenus séparés. T'es bien fiancée. « Your mom must be glad you're back. » Tu sais à quel point ce petit bout de femme tenait à ses enfants. Tu sais. Et demander devient ton moyen à toi de te refaire une place dans cette famille que tu avais quittée. I just hope your mom's ok.

PAR SOLDIERS EYES. / @LUCÍNDA
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・Mar 11 Fév - 22:36

@seeley
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Ça fait tellement en même temps, ça te donne le vertige. Toutes ces années à rattraper, ces bonheurs à raconter, ces peines à partager. On dirait que ça te fait mal de réaliser tout ce que tu as vécu en son absence. Sans lui. Ça te rappelle toutes ces fois où t'avais pu vouloir qu'il soit là à tes côtés, mais que tu n'avais trouvé que le vide et l'amertume de votre séparation. Vous aviez pris des chemins différents, et vous aviez vécu presque une décennie entière l'un sans l'autre. On dirait que ça ne faisait pas de sens, maintenant que tu l'avais devant toi. Comment t'avais fait ? Et pourtant, c'était votre réalité. Huit ans. Huit ans, Seeley. Huit ans sans toi. La mer entière à traverser, à présent, pour rattraper le temps perdu ; et tu te dis que ça sera impossible. Ça t'attriste, ça te mets en colère. Mais c'est comme ça. Est-ce que tu crois que y'a espoir qu'on se retrouve quelque part au centre, Seeley ?
Ou est-ce qu'on s'est perdus pour de bon ?


Tu déglutis, après avoir tout déballé. La légère crainte que la bataille ne recommence de plus belle, que tu te retrouves à devoir brandir les armes. T'as pas envie. T'as pas envie de partir, non plus, autant que t'as besoin d'une grande bouffée d'air. C'est pas comme si tout ça était prévu ; on t'a prise au pied du mur, et tu n'as rien pour grimper et ressortir à l'air libre. « Don't worry. It's not. » Il te rassure, et au moins, t'es contente de savoir que tu ne l'as pas assommé avant tout ce que tu as balancé. Mais on dirait que ça t'avait fait du bien, de juste parler, comme vous saviez le faire auparavant. Une époque depuis bien longtemps révolue, mais qui te manquait toujours. Ça, tu l'avais pas oublié. Cette complicité, que t'avais jamais retrouvé avec personne d'autre. Relégué au rang de souvenir par la force des choses, et voilà que tu pouvais à nouveau y accéder. Sans trop savoir si c'était une bonne idée. « Did you meet Ben in Chicago ? Is he a vet too ? » Il te prouve ses bonnes intentions en continuant la conversation, tu le sais. Y'a de la curiosité, mais y'a aussi les drapeaux blancs qui sont agités. Tu secoues la tête, à sa question. « No, he's a surgeon. » Tu le dis doucement, sans prétention, et sans la moindre arrière pensée. Ça ne t'impressionne pas particulièrement, de ton côté ; mais tu sais que ça peut intimider. Et que Seeley, ça pourra peut-être faire son effet. En même temps, n'importe quoi pourrait faire son effet. « But yeah, we did meet in Chicago. The hospital and the clinic where I worked was on the same street. We got our coffee from the same place. » Tu hausses les épaules ; une rencontre relativement banale. Girl meets boy, boy meets girl, they exchange numbers, they do on a date. Ça avait été simple comme ça, avec Ben.

« Your mom must be glad you're back. » À ça, tu souris plus doucement. Ton regard qui est un peu moins voilé, un peu plus franc à la pensée de celle que Seeley avait connu. « Yeah, she's thrilled. It was hard for her, with my Dad, so yeah. » Tu acquiesces, en songeant à la famille, quand soudainement ça te frappe. Tu lâches une petite exclamation, avec un sourire. « Oh ! Rushdy's a dad, too. He had a little girl. She's six. » Ton sourire est véritablement tendre, cette fois, à la pensée de la gamine que tu trouvais tout simplement adorable. La famille agrandie. Pas par vous, comme t'as pu le vouloir à une époque. Tu secoues la tête, avec un petit sourire timide. « Crazy, right ? Rushdy, Rowena... » Peut-être que c'est un peu de nostalgie qui t'habite, à cet instant, alors que tu relèves les yeux vers Seeley. Le regard rempli de questions et de doutes silencieux. « Soon it's gonna be Ethan and Julia. » Et à cette pensée, tu peux pas t'empêcher de rigoler. « Gosh, that'll be the day. » Tu sais que c'est un projet qui finira par se réaliser ; après tout, c'était la raison principale qu'ils avaient de se marier. Tu inspires profondément, retournant tes yeux vers Seeley, dans le présent. Pas le passé. « Do you like it, then ? Working in the hospice ? » Ta voix douce, curieuse d'en savoir plus sur lui.
De voir un peu, où était son degré de bonheur.
Malgré les épreuves, malgré le chagrin.
Believe it or not, Seeley,
I just want you to be happy.
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・Mer 12 Fév - 23:57

( TAKE THE LONG WAY AROUND / JAN. 2020 )
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« No, he's a surgeon. » Ça devrait pas te faire quoi que ce soit. T'as bien failli être psychiatre, après tout. Mais on dirait que ça te rentre sous la peau. Que t'aimes pas savoir que ce type a mieux réussi que toi, même si t'aimes ton boulot et que tu respectes ta vie comme elle est aujourd'hui. Ça te flanque les nerfs, une de ces foutues colères, et tu la ravales par dépit. Par lassitude, aussi. Pas envie de te prendre la tête avec Lucínda, encore une fois. Vous ne vous êtes pas parlés depuis huit ans, et t'as pas envie que ce soit le seul souvenir qui vous reste de vos retrouvailles. C'est déjà celui que t'as gardé de votre rupture,
Et avec le recul, t'aurais préféré qu'il en soit autrement.

« But yeah, we did meet in Chicago. The hospital and the clinic where I worked was on the same street. We got our coffee from the same place. » C'est presque trop simple. Trop mièvre. Et pourtant aussi recherché que votre propre rencontre. Une soirée, un bar. Plus tard, un party. Vous n'aviez pas fait original. La vie ne le faisait pas souvent. Mais seul le résultat comptait.

T'essaies de changer de sujet. De ne pas rebondir sur Ben, pour ne pas t'enfoncer. Ça fait sourire Lucínda. Faut croire que ça a marché. « Yeah, she's thrilled. It was hard for her, with my Dad, so yeah. » Tu veux juste l'entendre parler. De sa famille, de sa vie, mais pas trop se vanter. Le son de sa voix t'a manqué. « Oh ! Rushdy's a dad, too. He had a little girl. She's six. » Ça te tire de ta semi-léthargie. L'exclamation qui t'a presque fait peur, avant le retour à la réalité. Elle est tante, elle aussi. T'en souris, avec une effarante simplicité. Pure sincérité. « Crazy, right ? Rushdy, Rowena... » « Yeah. » Ç'aurait pu être elle et toi. Si seulement vous n'aviez pas décidé de mettre fin à tout ça. Si seulement tu ne l'avais pas jetée là. « Soon it's gonna be Ethan and Julia. Gosh, that'll be the day. » Elle en rit, et toi t'en souris. Pas dur à imaginer, quand on y pensait. Rien qu'une question de temps avant que ça ne finisse par arriver. « Those are gonna be some pretty hot babies. Tall ones, too. » C'est le seul commentaire que t'arrives à formuler à l'idée. Le sourire qui ne te quitte pas, les yeux qui s'égarent autour de vous. T'essaies de pas penser au fait que t'aurais dû avoir des enfants avec Lucínda. Que tout le monde n'attendait que ça. Que toi-même tu l'as espéré, pendant de longues années. Qu'encore maintenant, faut l'avouer,
C'est pas la plus dérangeante des idées.


« Do you like it, then ? Working in the hospice ? » Elle a raison de changer de sujet. Replis stratégiques, pour éviter de remuer les couteaux dans les plaies. Trop nombreuses, et une foutue tendance à se rouvrir. À s'accumuler. Rien n'a changé. Vous savez vous faire mal, autant que vous consoler. Être là pour vous soutenir, vous brutaliser. C'est une balance parfaite, qui fait que vous avez toujours fonctionné. Mais aujourd'hui, c'était plus facile de vous blesser. Ça servait mieux vos intérêts. Et la seule bague à son doigt fait pleinement son effet, de ton côté. « I do. » Tu t'efforces de rester dans la conversation. De répondre à sa question. Tu ne saurais pas trop t'expliquer ce qui, dans ton boulot, te plait. Mais t'aimes t'y rendre, autant que t'aimes le quitter. Comme une étrange simplicité, à être entouré de ces gens dont tu prenais soin sans en endosser la complète responsabilité. Ça changeait de ton quotidien, sur bien des aspects. « I don't know why. I just do. » Pourtant, t'as pas envie de t'arrêter là. D'ordinaire, tu cesserais dès que possible de parler de toi, pour te concentrer sur Lucínda. Mais t'étaler sur d'aussi petites choses, aussi importantes, te permettait de retrouver pied, d'une certaine manière. Te recentrer. « I like the people here. Staff and patients. » C'était une distinction que tu ne faisais pas. On dirait qu'il y avait comme une trêve, là-bas. Quelque chose qui te permettait de lever le pied, et d'avoir une autre prise sur la réalité. « Plus my mom was there for a long time. It was nice to spend some time with her whenever I had a break. See her around too, y'know. » Dans les plus mauvais jours, elle ne te reconnaissait pas.
Ça rendait les choses plus faciles, parfois.

« I started without any qualifications, but I got my certificate eventually. » C'était plus une question de salaire que d'intérêt. Tout le monde savait que t'étais capable de faire ton boulot pareil.
Et les docteurs t'écoutaient, parfois.
Souvent.

Sachant qu'à tout moment, t'aurais pu retourner finir ce que t'avais commencé,
Et revenir avec le même niveau d'étude que celui qu'ils avaient décroché.

Pourquoi tu l'as jamais fait, Seeley ?


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・Dim 16 Fév - 22:23

@seeley
- - - - - - - - - -
Les sourires deviennent un peu plus nostalgiques, presque tristes. Tu réalises à peine ce à quoi tu parles, avant de laisser les mots filer d'entre tes lèvres. Des enfants. C'est pas comme si ça avait été un tabou, quand t'étais avec Seeley. Pas comme si vous en aviez jamais parlé, que vous vous étiez jamais accordé sur la chose. C'était loin d'être un sujet de discorde, à l'époque. Des enfants, vous en vouliez tous les deux, tout simplement. Ça viendrait un jour, certainement. Mais les choses avaient bien changées. Tout ça, c'était plus qu'un souvenir. Mais tu avais ramené ça à l'avant de la scène, que les enfants dont vous aviez pu parler, vous ne les auriez probablement jamais. Probablement ?
Probablement.

« Those are gonna be some pretty hot babies. Tall ones, too. » Tu lui rends son sourire, et tout comme lui, tu laisses tes yeux t'évader ailleurs. Ne pas vous infliger ça, et laisser passer le silence pour digérer. Pas besoin de s'attarder davantage sur le sujet ; les nouvelles étaient données. Alors tu décides de changer de sujet, pour ne pas vous enfoncer dans un quelconque malaise. Tu lui demandes s'il aime son nouveau job, curieuse d'en apprendre un peu plus sur la vie qu'il s'est construite pendant les dernières années. Il était passionné de ce qu'il faisait à l'époque, Seeley - et ça t'avait toujours écorché le coeur de penser à comment il avait du tout lâcher. Tu pouvais qu'espérer que ce qui occupait à présent ses journées savait au moins ne pas le rendre malheureux. « I do. I don't know why. I just do. » Tu acquiesces, capable de prendre une longue gorgée de ton café. Il te paraît un peu plus amer, sans que tu saches pourquoi. « I like the people here. Staff and patients. Plus my mom was there for a long time. It was nice to spend some time with her whenever I had a break. See her around too, y'know. » Tu l'observes un peu, en lui montrant que tu écoutes. Ça devait rassurer Seeley, de ne pas être loin de sa mère. Tu le sens, ça s'entend dans sa voix. Et tu le connais, aussi.
C'est pour elle que t'as tout lâché, après tout.
Tu sais aussi qu'il fait un effort pour parler un peu plus que ce qu'il aurait envie, et tu lui en est reconnaissante. « I started without any qualifications, but I got my certificate eventually. » T'as le sourire un peu plus doux, cette fois, alors qu'un voix souffle dans ta tête ce que tu aimerais lui dire. You could do anything, Seeley. Mais tu ne fais que continuer de lui sourire. « That's good. » Tu peux le voir, dans ses scrubs, à rassurer et s'occuper des patients, juste comme lui pourrait savoir le faire.

On dirait que t'es à court de questions. Que t'en as plus sur le bout de la langue, et que tout ça, ça fait déjà beaucoup. Ça t'en donne le vertige, et on dirait presque que tout ça n'est pas réel. Tu inspires profondément. « Okay, then. » Tu lui souris, doucement, espérant qu'il n'allait pas t'en vouloir pour décider de terminer votre conversation. Faudrait pas pousser le bouchon non plus, et recommencer à s'engueuler. Je veux pas ça, et je pense que toi non plus. « I should really go, now. » Tes engagements, ta journée à toi, sa journée à lui. Quotidiens ébranlés par des retrouvailles imprévues ; et tu sais que tu vas pas rentrer directement chez toi. Tu vas avoir besoin d'un verre, et vite. Tu prends tes affaires, et tu relève les yeux vers lui avant de te lever. « I'm glad I ran into you. » C'est dit avec sincérité, même si ça cache tout le reste aussi. Glad, and terrified. But glad. « I guess we'll see each other at the wedding. You staying at the hotel the night before ? » Questions techniques, avant de filer pour respirer à nouveau.
Let's end this now, Seeley,
so we can both catch our breath,
and go back into reality.
(c) doom days

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・Mer 19 Fév - 11:47

( TAKE THE LONG WAY AROUND / JAN. 2020 )
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« That's good. » Pendant une seconde, t'as peur de t'être trop avancé. D'avoir pris trop de place dans la conversation, et d'avoir ainsi perdu ta prise sur la situation. Mais t'en avais eu besoin. La vie de Lucínda t'avait blessé. Une minute pour toi, dans la discussion. Minute où t'avais pu te satisfaire de ce que tu avais, à ton tour. Elle avait un beau boulot, tout ce qu'elle voulait. Un fiancé, et bientôt peut-être des enfants à choyer. Toi, t'avais laissé cette vie derrière avec elle. Et chaque jour, t'essaies de te rappeler pourquoi tu l'as fait. Y en a des plus aisés que d'autres — mais au final, t'es bien là où t'es. Bien à ton boulot, malgré ce diplôme que t'auras jamais. Bien avec tes soeurs et ton frère, bien avec ta mère. La vie en équilibre précaire, mais tu ne demandais rien de plus. Avoir perdu Lu pour retrouver ta famille. Illusion de paix. C'était tout ce qu'il te fallait.

La conversation semble être morte avec les derniers mots de Lu. T'affrontes son regard trop tendre, la dévisages avec une étrange mélancolie dans les yeux. Et soudainement, t'as envie que ça s'arrête. Ne plus avoir à la voir si tu ne peux pas l'avoir. Ne plus sentir son parfum monter jusqu'à toi. Ne plus entendre le son de sa voix. J'en ai eu assez.
J'suis pas sûr d'être capable de continuer sans exploser.

Ethan a dit, don't react poorly.
Mais tu sais comment j'suis, blessé.
Tu sais que je suis pas capable de m'en empêcher.

« Okay, then. » Lucínda aussi semble trouver que le moment est parfait pour tout arrêter. Interrompre la rencontre avant le retour des hostilités, que vous n'aviez évité qu'à grand peine un peu plus tôt. Et tu hoches la tête, comme pour approuver. Comme pour la soulager, si d'aventure elle était anxieuse à l'idée de s'en aller. « I should really go, now. » « Right. Wedding stuff. Don't be late. » Y a pas d'amertume, dans ta voix — mais ça ne prend pas un génie pour y entendre la pointe de tristesse. T'as plus envie de penser à ça. Plus envie de penser à Lucínda qui va se marier, Lucínda au bras d'un autre gars que toi. Et t'es pas capable de l'oublier tant qu'elle est là. T'es sur le point de lever pour la libérer, mais tu la vois rassembler ses affaires et tu t'arrêtes. Tu ne veux pas la gêner. Pas avoir à la raccompagner. Mieux valait attendre qu'elle s'en aille, laisser quelques minutes passer, reprendre ton souffle, et filer. Trois heures de route t'attendaient. Et t'aimais pas faire poireauter Zoey. « I'm glad I ran into you. » « Me too. » C'est même pas un mensonge. T'avais besoin de la revoir, besoin d'être triste. Besoin d'être confronté à vos vies, et de ne plus avoir de regrets. Ou, au moins, de les avaler. « I guess we'll see each other at the wedding. You staying at the hotel the night before ? » Elle a besoin de savoir pour se préparer. C'est normal. Tu comprends ça. Tu préfères éviter les surprises pour la prochaine fois. Sauf si c'est pour tomber sur Ben.
T'aimerais que Lucínda sache pas.
Juste pour la surprise.
Juste pour vivre ça.

« Yeah. » Le mariage se tenait un peu trop loin de chez toi pour faire la route, et Ethan aurait besoin de toi aux petites heures. « So I guess I'll see you there. » Tu te doutes que si elle a posé la question, c'est qu'elle y serait. Qu'elle aurait besoin de se préparer. Et tout d'un coup, tu ne sais plus si amener Zoey est une bonne idée. « Or at the bachelor parties. » T'avais aucune idée de ce que Dalton vous réservait. Mais le connaissant, il était possible qu'il vous fasse croiser les filles au milieu de la soirée.

« If you see your parents, say hi for me. » que tu ajoutes finalement. Un sourire passe, léger mais sincère. Tu veux montrer que t'as pas juste hostile à l'idée de l'avoir recroisée. Enterrer la hache de guerre comme tu pouvais, en sachant que vous n'aviez évité que de justesse une altercation qui couvait depuis des années. « And take care. » Les voeux tranquilles. Tu ne veux pas te lever. Tu ne veux pas avoir à lui serrer la main, ou à l'enlacer. Tu veux juste qu'elle s'en aille. La toucher serait trop compliqué. C'était à tout prix à éviter. « I'll see you later. » Et tu l'autorises à partir, sur ces derniers mots. Rompant le contact visuel avec un dernier sourire, reprenant une gorgée de café puis ton livre où tu l'avais arrêté. Espérant, contre toute attente, qu'elle s'en irait vite et sans rien te demander. On a déjà assez souffert.
On a déjà assez peiné.
Tout a changé, et on n'était pas prêts.

Mais t'es toujours aussi belle, tu sais.
Et y a quelque chose, chez toi, que je ne pourrai jamais cesser d'aimer.
Au diable Ben et Zoey.

J't'ai laissé mon coeur en partant,
Et j'le récupèrerai jamais.


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・Mer 19 Fév - 23:02

@seeley
- - - - - - - - - -
Au moins, vous semblez être sur la même longueur d'ondes. C'est le moment de tirer votre révérence, et de vous retirer avant que ça ne tourne mal à nouveau. Quand tu lui indiques que c'est le moment de partir, il semble presque soulagé, suivant ton mouvement aisément. T'es partagée entre l'envie de rester, mais l'appréhension de trop tenter le diable ; tu sais que c'est la meilleure décision. Pourtant tu sens déjà qu'il va laisser un vide derrière, que sa présence ne fera que te rappeler son absence par la suite. Absence que tu avais eu tant de mal à gérer, après votre séparation. Tu ne peux pas penser comme ça, de toute façon. C'est le moment de lui tourner le dos, et de retourner dans ta réalité. Il acquiesce, te laissant champ libre, signe qu'il n'essayera pas de te retenir ou même de te donner une quelconque culpabilité. « Right. Wedding stuff. Don't be late. » Tu lui rends un petit sourire presque gêné, ton coeur qui se serre en entendant une sorte de tristesse dans sa voix. Tu ne veux pas t'y attarder, ça fait trop mal, c'est trop pour toi - tu y penseras plus tard. Pour l'instant tu te dépêches d'en faire abstraction, avec ta gorge qui se serre. Wedding stuff. Alors tu te penches sur tes affaires à rassembler, sur ton beignet à attraper, ton café à prendre entre tes doigts. Légère suffocation, le besoin de grand air frais. Tu veux pas penser à comment tu lui brises le coeur. Comment tu fais pareil avec le tien.
Comment ton coeur a jamais été le même, depuis que tu l'as rencontré.
Comment il n'a jamais pu se réparer entièrement, depuis votre séparation.

Tu veux pas y penser.

« Me too. » Tu es rassurée que tout ne se terminera pas sur les hostilités. Que quand vos chemins se croiseront à nouveau, tout ça sera passé - et que tu auras eu le temps de te préparer. C'est juste la vérité, après tout. Pour toi, comme pour lui. C'est mieux comme ça. Quand tu lui mentionnes le mariage qui arrive à grand pas, il acquiesce à nouveau. « Yeah. So I guess I'll see you there. » Tu hoches la tête avec un petit sourire, pas du tout prête à penser à ce weekend où vous devrez vous revoir - et cette fois, y'aurait tout votre passé autour de vous pour vous rappeler vos années ensemble. Ça va être compliqué, tu sais ? « Or at the bachelor parties. » Petit sourire un peu plus sincère, quand tu penses à tout ça. Tu savais pas trop comment ça allait se dérouler, mais ça promettait. « If you see your parents, say hi for me. » Tu te relèves doucement, glissant ton sac autour de tes épaules. Tes jambes sont un peu faibles, mais te supportent mieux que tu ne l'aurais pensé. « Of course. Same for everyone. » À ta mère, à Sydney. À Rowena et Remus. « And take care. » Il reste assis là, et tu en es reconnaissante. Tu veux pas qu'il sente qu'il doive se lever. Tu veux pas avoir à gérer ça - autant juste vous saluer, et partir avant que ça ne devienne trop difficile. « You too, Seeley. »
Time to walk away, Lu.

« I'll see you later. »
« Bye. »

Petit signe de la main, avant de lui sourire une dernière fois. De glisser ton regard ailleurs, et de filer avec tes affaires. Ton café dans ta main, qui tremble un peu. Le beignet dans l'autre, et ton sourire qui disparait dès qu'il n'est plus dans ton champ de vision. Dehors, le vent te frappe de plein fouet. Tu inspires profondément.

See you soon, Seeley.

( rp terminé )
(c) doom days

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